dimanche 13 septembre 2009
1975-1981
En 1981, j'avais 6 ans. J'habitais encore avec mes deux parents (parce qu'ils étaient encore "ensemble") et j'avais un petit frère de 3 ans et demi. La banlieue de Montréal était mon environnement et mon meilleur ami habitais dans l'autre semi-détaché qui était soudé à notre maison. J'étais en 1ère année du primaire et mon école était à 2 minutes de marche. J'étais par ailleurs un des seul qui allait à l'école à pied, les autres habitant trop loin, prenaient l'autobus. Et je me souviens que cela me fâchait, parce que je n'avais jamais pris d'autobus jaune. Les autres connaissaient une expérience que je ne connaissais pas encore. Je me repris en masse à partir de ma 4ème années, allant dans une autre école, dans le village de la ville de Ste-Thérèse, en autobus soir et matin.
Tout ça pour dire que je suis aller voir le nouveau film de Ricardo Trogi, 1981, hier soir. J'admire beaucoup les gens qui vont puiser dans leurs souvenirs, comme l'a fait M.Trogi. Je préfère, et de beaucoup, qu'on me le raconte, plutôt que de chercher dans ma boite de pandore personnel. Et les souvenirs de Ricardo à sa douzième année d'âge, étaient fort bien convaincant. La seule chose que j'aurais rajouté, c'est que j'aurais fait "péter" les sacs de jus Perrette par les personnages. Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je terminais un jus en sac de chez Perrette, je transperçais mon sac de bord en bord, l'ayant gonflé au complet auparavant, pour ensuite sauter à pied joint dessus et le faire éclater.
Mais sans farce, toute la crédibilité des mises en scènes autant des personnages que des objets appartenant à cette époque sont criant de vérité. La mère du petit Ricardo m'a carrément rappelé certaines femmes, mère d'amis et matantes, que je côtoyais à ce moment de ma vie, à ce moment de l'histoire du Québec.
J'imagine que dans la démarche artistique de Trogi, la présence de musique de ces années n'aurais pas été très crédible s'il en avait mis plus. En effet, je suis sorti de la salle obscure en ayant mon appétit musicale pas tout à fait comblé. Mais en même temps, à cette âge, la musique n'a peut être pas l'importance dans nos souvenirs que ceux présent à notre adolescence par exemple. Alors je pardonne cette trame sonore très peu 80's.
Pour le reste, alors que je ne suis même pas encore allez voir le nouveau Tarantino, shame on me, je crois sincèrement que ce film est à voir et que le troisième brûlot de Ricardo Trogi, sort un peu des sentiers battus qu'il avait si bien piétiné avec Québec-Montréal et Horloge Biologique, tout en restant un divertissement fort intéressant, sans être un chef d'oeuvre du septième art.
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