Vous savez, un journaliste ce doit d'être crédible et de savoir de quoi il parle. Pour ma part, tout ce qu'un journaliste affecté à la politique, aux faits divers et même à un certain point, aux sports, me dit ou m'écrit, je vais le prendre pour du cash. Par contre, si le journaliste me parle de musique pop/rock/alterno, je vais être sur mes gardes. Je dois lire ou entendre un journaliste plusieurs fois ou même parfois qu'une seule fois, pour certains, pour me faire une idée de sa crédibilité. La crédibilité d'un journaliste, chroniqueur ou d'un annonceur (appelez-le comme vous voulez) musical, est primordial, pour moi. Alors, lorsque je lis des choses dans La Presse (qui soit dit en passant est mon journal du matin), je m'attend à avoir de bonne référence sur le monde de la musique. Il n'y a rien de pire que de lire une critique de disque, un retour sur le spectacle de la veille ou un dossier sur un groupe ou un style de musique avec des erreurs gros comme le bras. Si en plus, le journaliste émet son opinion sur le sujet de son erreur, alors là, je fulmine. Hier, M. Jean-Christophe Laurence nous a parlé de la revue MOJO et de son spécial ''Le Grunge a 20 ans" et/ou des 20 ans du label Sub Pop. Il nous explique que le dossier est relativement étoffé (15 pages), malgré qu'il ne parle pas beaucoup de Nirvana. Jusque là, c'est pas trop pire. Malgré le fait que Nirvana n'es jamais aimé être associé à cette scène, dite grunge, que M. Laurence trouve que la revue n'en parle pas tellement est totalement son affaire. Là où le bât blesse, c'est lorsqu'il affirme que la revue ne mentionne pas l'album Nevermind, de ces même Nirvana, dans le top 20 du catalogue Sub Pop.
Ahhhhhh!!!! J'enrage encore juste de l'écrire ici. L'album Nevermind de Nirvana n'est JAMAIS sorti sur le label Sub Pop. C'est la gang de Geffen(DGC) qui l'avais fait en 1991. Une certaine entente entre Sub Pop et Geffen avais eu lieu à ce moment, à mon souvenir, mais cela ne concernais qu'une impression du logo de Sub Pop sur le disque de Nirvana pour promouvoir le petit label qui allais en devenir un d'importance majeur dans les années suivantes. Ce n'est donc pas Sub Pop qui "sortait" la galette mais bien Geffen avec tout son arsenal d'un major.
Je suis donc, relativement déçu de la qualité des journalistes qui oeuvres un peu partout dans notre univers québécois. Et ce, depuis plusieurs années. Il n'y a que quelques personnes en qui j'ai entièrement confiance lorsqu'il s'agit d'information musicale. Claude Rajotte en est un. Pour les autres, je dois en prendre et en laisser. Je reviendrai probablement sur ceux qui m'enrage le plus dans d'autres messages. Parce que des Marie-Christine Blais et des Hugo Dumas, il y en a la tonne...
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