Pour commencer avec ce groupe, je savais pas grand chose d'eux à part que NIN et Trent Reznor les back pas mal en les faisant jouer en première partie de NIN lors d'une partie de leur tournée. Franchement, avec le nom qu'ils ont, les premières fois que j'en avais entendu parler, j'étais sûr que c'était un autre de ces groupes emo-hardcore qui pullulent la planète musicale. Hier, j'ai vraiment eu un autre son de cloche. Ce sont des dignes descendant du style shoegaze. En fait, du shoegaze un peu plus heavy et avec une touche Joy Division pour les percussions. J'ai vraiment aimé. Beaucoup d'effet de pédale flanger, chorus, delay et Wah Wah comme je l'apprécie réellement. En plus, aucun temps mort. Les pièces s'enchaînaient sans aucune intervention des membres du groupe. Seulement des feedbacks pour faire le lien entre leurs tounes. Des cordes de guitares brisées, des stroboscopes en a faire des crises d'épilepsie et de la fumée dans un spectacle que n'aurais pas renier Kevin Shield de My Bloody Valentine.
Finalement, après avoir attendu pendant presqu'une heure l'arrivée de nos héros de la soirée, Shellac nous percute avec leur son si particulier, si personnel et totalement unique. Je ne suis pas capable de m'enlever de la tête la définition que j'ai de Shellac. Pour moi, ce sont des spécialistes de break tout en étant tight sans bon sens. Ils réussissent à carrément tourner sur un 10 cents en changeant leurs riffs de mongol. En fait, l'image que j'ai de leur musique, c'est un rasoir tranchant.
Un rasoir tranchant qui coupe vraiment de très proche, en te faisant mal un peu en même temps...
Sa sonnais en tabarnak!
Malgré la fin de spectacle un peu trop poético-artsy-mal-aimé-et-mal-compris, ce fût vraiment agréable et en plus j'étais en compagnie d'un ami, avec qui je n'étais pas aller voir un show depuis déjà trop longtemps. En plus, il a prit des photos dont voici une des plus belles.
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